Tuesday, February 26, 2013

Le Mali, la France et l'Amerique Latine

En écoutant les camarades maliens hier parler de la barbarie des fanatiques islamistes, j'ai pensé à la barbarie narco en Amérique Latine. Sauf quelques pays (Cuba, Chile) on vit une narco- guerre, un exemple: à Caracas toutes les semaines meurent 40 personnes en moyenne, presque tous jeunes garçons, victimes de vols, de violences gratuites des drogués, des règlements entre bandes, surtout dans les quartiers populaires.


Au Mexique on coupe les mains des cadavres, on les décapite. Les femmes, notamment en Ciudad Juarez, sont séquestrées pour servir aux dépravations des pervers qui paient les narco, elles sont torturés à mort. Les sans-papiers arrivant de Guatemala sont dépouillés, les femmes violées, puis assassinées.

 Bien sûr, ces pays ont leur propres armées et sont sensés lutter contre les narco. Mais en fait il y a des liens de collaboration entre les délinquants et les forces de l'ordre (armée, police); au Mexique notamment, ce n'est un secret pour personne. Même Chavez a été incapable d’arrêter ce saignement. C'est un fléau mortel entretenue par le néolibéralisme que les "démocraties" bourgeoises ne peuvent pas éradiquer. L'armée française "pacifie" la région du point de vue formel, en prenant soin de faire en sorte que les "bavures" paraissent imputables aux habitants du pays. Mais son véritable rôle est de garder la maîtrise dans la région au bénéfice des puissances impérialistes, sans se soucier du bien-être du peuple.

C'est une fiction que d'imaginer que le gouvernement malien ait l'autonomie d'action et de décision pour faire intervenir la France juste au titre d'une assistance militaire, puis pour dire à l'armée française de regagner gentiment ses casernes. Ce genre de mise en scène est courant. En Colombie les USA étaient derrière les paramilitaires antiguérillas, mais en direction de l'opinion publique mondiale ils ont ensuite orchestré la farce de la "réconciliation nationale" entre victimes et assassins. Et quand certains ex-paramilitaires se mettaient à vider leur sac, le gouvernement américain s'est arrangé d'obtenir leur extradition sous prétexte de narcotrafic, pour mieux éviter les révélations embarrassantes.

 Au-delà de l'instant présent, dans ce genre de situation un dilemme s'installe durablement pour la population locale. L'Irak, l'Afghanistan en témoignent: puisque les armées étrangères sont venues restaurer une situation "normale", mais qu'au fond les sources de conflits persistent, alors finalement il parait souhaitable qu'ils ne s'en aillent pas...


 Dans un esprit de dérision, beaucoup de vénézuéliens retournent l'argumentation: ce qu'il faudrait, ce serait une occupation des Etats-Unis, pour en finir avec les délinquantes, ceux qui, placés au cœur de l'impérialisme mondial, ont plongé le continent dans la misère depuis des décennies.

Saturday, January 30, 2010

Haïti : le séisme arrive au milieu d'une monte des luttes

Ce que les medias ne disent pas
La télévision mondiale donne, comme d'habitude, une image fausse de la réalité. Dans le cas de Haïti, c’est rageant compte tenu des circonstances. Avec un fond raciste déguisé, ils nous présentent un peuple qui soufre mais « ignorant » et « barbare », incapable « de mettre de l’ordre » après le séisme, ce qui rendrait nécessaire de renforcer l'occupation coloniale, maintenant avec l'invasion yankee
.
Évidemment, personne ne parle de la punition que depuis deux siècles le capitalisme et l'impérialisme ont imposée au peuple haïtien pour avoir réalisé la seule révolution sociale d'esclaves triomphante dans l'histoire. On n'informe pas non plus sur les événements plus récents qui se sont développés pendant l'année 2009, comme les importantes luttes ouvrières, paysannes et d'étudiants, ainsi que le rejet de l'occupation coloniale et du gouvernement fantoche de Preval.


Une nouvelle classe ouvrière particulièrement exploitée

La « globalisation » du capitalisme, entamée dans les années 1980 et triomphant dans les années 1990, signifie, d'abord, « liberté » pour chercher mondialement, sans « obstacle » national, les lieux où imposer l'exploitation la plus sauvage aux travailleurs. La Chine, avec des salaires misérables et une surexploitation brutale, est le plus grand exemple, mais pas le seul.

En Haïti, à petite échelle, il y a eu la même chose. Dans la décennie passée, le gouvernement yankee a imposé à Haïti la création de « zones franches » pour y installer des usines de dernière génération, principalement dans le secteur du textile. Ces entreprises emploient aujourd'hui presque 30 000 travailleurs et, paradoxalement, malgré la crise mondiale, elles ne sont pas en récession. Le secret, c'est qu'elles payent les salaires les plus faibles du monde (encore plus bas que ceux en Chine, ou dans les maquilas latino-americains) et elles imposent des rythmes de travail plus terribles encore qu'ailleurs.

Mais le capitalisme, en agissant ainsi, a créé quelque chose qui n'existait pas dans la société haïtienne : une nouvelle classe ouvrière, une classe jeune et « moderne », au milieu d'un retard comportant des éléments de barbarie et sous un régime politique d'occupation coloniale.

Importantes luttes ouvrières et estudiantines
En 2009, grâce a ce développement il y eu de fortes luttes ouvrières. Et dans ce « cocktail explosif » on trouve un élément d’importance énorme: un mouvement étudiant radicalisé, qui a soutenu les mobilisations ouvrières et qui réclame l’arrêt de l'occupation coloniale. Il y avait déjà des étudiants en conflit depuis avril.
En mai 2009, une mobilisation ouvrière a eu des conséquences politiques, avec confrontation directe au gouvernement et aux troupes de la MINUSTAH, bataille qui a duré, par intermittence, presque jusqu'à la fin de l'année. Dans la répression de ces luttes, les troupes d'occupation, fournies par le « progressiste » Lula, ont assassiné ou blessé des dizaines de travailleurs et étudiants.

La lutte a commencé par des grèves avec l'exigence d'une augmentation ramenant le salaire minimal de 75 gourdes (1,8 dollars) par jour à 200 gourdes. Des milliers de travailleurs participaient quotidiennement à des manifestations dans les rues de Port-au-Prince, ensemble avec les étudiants.

Ces pressions ont obligé en juillet le « Congrès » à accorder l'augmentation réclamée du salaire minimal. Mais le « gouvernement » de Preval a annulé cette augmentation pour l'industrie textile, qui est le secteur le plus nombreux, en réduisant le montant à 125 gourdes. Le 17 août, le « Congrès » a accepté ce veto.
Logiquement, tout ceci a fini par politiser la lutte, dans une confrontation directe avec l'occupation coloniale et son gouvernement fantoche, conflit qui s'est prolongé jusqu'en août, alors qu’une répression brutale par la MINUSTAH s'est déchaînée. Les manifestations ont été interdites et de nombreux militants ouvriers et estudiantins ont été emprisonnés. Beaucoup d'activistes ont été licenciés.

Les licenciements ont signifié une défaite sérieuse pour ce nouveau mouvement ouvrier. Mais ils n'ont pas impliqué l’arrêt de la lutte politique contre le gouvernement fantoche et l'occupation coloniale.

Le 18 novembre a été commémorée la bataille de Verses, où les Haïtiens ont définitivement battu les troupes françaises en 1803. Ce jour, les étudiants sont sortis à nouveau à la rue, il y eu de nouveaux chocs avec la police et la MINUSTAH.
En synthèse : la situation de Haïti avant le séisme n'était pas précisément de « paix sociale », ni d'acceptation résignée de l'esclavage colonial. Maintenant, préventivement, l'impérialisme yankee veut ajouter un nouveau cadenas aux chaînes que supportent les travailleurs et le peuple haïtien.

Ne le permettons pas !

Thursday, September 24, 2009

Honduras

Honduras : le régime recourt à la répression - Insurrection dans les
quartiers ouvriers


Hier, mardi 22 septembre, la police et l’armée ont violemment attaqué des
milliers de partisans du président légitime du Honduras, Mel Zelaya, qui
s’étaient rassemblés devant l’ambassade du Brésil. Zelaya avait été
renversé par un coup d’Etat, le 28 juin dernier. Depuis, les travailleurs,
les paysans et la jeunesse ont maintenu un mouvement de résistance
héroïque face au gouvernement putschiste de Micheletti. A la surprise
générale, Zelaya est parvenu à rentrer au Honduras et à trouver refuge
dans l’ambassade du Brésil, le lundi 21 septembre, d’où il a lancé un
appel à la mobilisation populaire pour le protéger.

Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées devant
l’ambassade du Brésil, malgré le couvre-feu imposé par le régime de
Micheletti. Le retour de Zelaya, qui a galvanisé les forces du mouvement
de résistance, est une atteinte directe à l’autorité de putschistes. Ils
ne pouvaient pas ne pas réagir. A six heures du matin, profitant du fait
que la plupart des manifestants étaient rentrés chez eux, dans la nuit, la
police et l’armée ont attaqué les 5000 manifestants qui étaient restés
devant l’ambassade. La répression fut brutale et le combat inégal : les
manifestants ont été chassés des lieux.

Plus de 200 personnes ont été arrêtés et amenés dans le stadium de Chochi
Sosa. Des sources font état de 80 personnes transportées à l’hôpital et de
deux morts – bien que ces informations n’aient pas pu être confirmées. Du
fait de la répression, du blocus médiatique et du couvre-feu, il est
difficile d’obtenir des informations fiables.

Toute la journée de mardi, la situation est restée extrêmement tendue, à
l’extérieur de l’ambassade. La police et l’armée ont occupé tous les
bâtiments environnant l’ambassade, ce qui a donné jour à une rumeur selon
laquelle le régime se préparait à donner l’assaut contre le bâtiment
diplomatique, à tuer le président Zelaya et à maquiller cet assassinat en
suicide. Le régime de Michelleti est parfaitement capable d’une telle
action. Mais il doit probablement en redouter les conséquences
internationales.

La répression brutale n’a pas brisé la volonté de résistance du peuple
hondurien. Suivant les mots d’ordre du Front National de Résistance, il y
a eu des manifestations de masse et des barricades dans tous les quartiers
ouvriers de la capitale, Tegucigalpa, ainsi que dans de nombreuses autres
villes du pays, y compris de petites communautés rurales.

Le Front National de Résistance fait état de manifestations dans les
quartiers ouvriers suivants de la capitale : Colonia La Canada, 21 de
febrero, Nueva Era, Victor F. Ardon, El Reparto, Centro America Oeste,
Villa Olimpica, Colonia El Pedregal, El Hatillo, Cerro Grande, Barrio
Guadalupe, Barrio El Bosque, Colonia Bella Vista, Barrio El Chile, El
Picachito, La Cantera, Colonia Japon, El Mirador, La Finca, Alto del
Bosque et Barrio Buenos Aires. Dans de nombreux cas, des barricades ont
été érigées pour empêcher la police et l’armée d’entrer. D’après Radio
Globo, un commissariat de police a été occupé par les manifestants, à San
Francisco.

Les mêmes scènes se répètent dans tout le pays. Des manifestations et des
affrontements avec la police et l’armée auraient eu lieu à Guadalupe,
Tocoa, Colon, Trujillo, Tela, Triunfo de la Cruz, San Juan Tela, Cortez,
San Pedro Sula, Progreso, Choloma, Santa Bárbara, Copan, Lempira,
Intibuca, La Esperanza, La Paz, Marcala, Comayagua, Siguatepeque, El
Zamorano, Paraiso, Comayaguela, Choluteca et Zacate Grande – entre autres.
Un membre de la direction de la résistance parle d’une « insurrection »
des quartiers ouvriers et pauvres de la capitale. Cette résistance massive
se développe malgré un blocus médiatique quasi-complet.

Dans le même temps, le régime de Micheletti a tenté de montrer sa force en
tenant une conférence de presse aux côtés des principaux représentants de
la plus grande organisation patronale du pays, la COHEP, qui s’est engagée
à le soutenir pleinement. Ceci dit, l’unité du régime dépendra de sa peur
du mouvement des masses. D’importantes sections de la classe dirigeante
commencent déjà à considérer la possibilité de chercher un accord avec
Zelaya, dans le but d’éviter le renversement complet du régime. Quant à
Micheletti, les conditions qu’il propose – Zelaya ne serait pas président
; il devrait accepter la légitimité des élections du 29 novembre
organisées par les putschistes ; il devrait accepter d’être jugé par un
tribunal – sont clairement inacceptables. Elles sont une provocation pure
et simple.

Une énorme pression s’exerce sur les putschistes et les capitalistes
honduriens. Plusieurs millions de dollars ont été perdus dans cette crise
révolutionnaire, et certains capitalistes doivent se demander combien de
temps ils peuvent tenir. Surtout, ils s’inquiètent des conséquences
révolutionnaires d’une attitude trop bornée, de la part de Micheletti.

Les heures et les jours à venir seront décisifs. Les structures du Front
de Résistance ont prouvé leur capacité à maintenir la mobilisation, et
dans certains cas à chasser les forces de répression hors des quartiers.
Aujourd’hui, il y aura une bataille pour le contrôle des principales rues
de la capitale. Les comités d’action du Front doivent étendre leurs tâches
et prendre le contrôle de la vie quotidienne, dans ces zones. L’armée a
pris le contrôle de l’Entreprise Nationale d’Energie, coupant
l’électricité et l’eau dans plusieurs quartiers. Les militants syndicaux
de ces entreprises et les comités de résistance doivent agir de concert
pour rétablir l’approvisionnement en eau et électricité.

Il est très probable que la manifestation d’aujourd’hui sera sévèrement
réprimée par la police et l’armée. Ses organisateurs doivent constituer
organes pour la défendre – et, si possible, contre-attaquer. Un appel doit
être lancé à la base de l’armée, dans le sens de ce qu’a dit Zelaya, ces
derniers jours : « ne tirez pas sur le peuple ; retournez vos fusils
contre vos officiers ». Les soldats ordinaires de l’armée hondurienne sont
les enfants de la classe ouvrière et des pauvres du pays. Leurs familles
et amis doivent mener une campagne systématique pour les convaincre de
rallier le peuple. Cependant, en dernière analyse, ce qui brisera l’armée
et le régime sera la réalisation que les travailleurs, les paysans et les
pauvres sont les véritables maîtres de la situation – sur la base de
manifestations et d’une grève générale insurrectionnelle.

Vive la lutte du peuple hondurien !
A bas la dictature de Micheletti ! A bas l’oligarchie !
Manifestations de masse, grève générale et insurrection nationale !

Jorge Martín, le 23 september 2009

Monday, June 08, 2009

ayer en Montparnasse


2001- Todo pasa tan rapido. Vino la abuela para vernos despues, y se fué para siempre en 2007. Tu me haces falta mamá, nadie me querrá, ni me quiere, ni me quiso como tú, y yo no disfruté de tu amor.

Tuesday, October 14, 2008

Carmen en 1941.Mariches


Carmen ténia 17 años en esta foto, tuvo que dejar los estudios porque su madre adoptiva no pudo seguir trabajando. Ella se llamaba Leonor , perdió un brazo, simplemente por una hincada con una aguja de coser. Le dió tétanos.

Wednesday, September 10, 2008

La salud en Venezuela

Cartas de trabajadoras


En el 2003, después del triunfo de los trabajadores contra el paro sabotaje de la derecha, Chavez siguió el consejo de Fidel Castro de crear la misión Barrio Adentro. Fue una conquista de los trabajadores, como explicaba Rodolfo Torres: “Es decir en un primer lugar y en un primer momento las misiones son conquistas de los trabajadores y el pueblo. Para decirlo con más claridad, son conquistas subproducto de la lucha revolucionaria de los trabajadores en general y de los obreros petroleros que controlaron PDVSA y derrotaron el paro–sabotaje.[1]

La misión Barrio Adentro ha sido la más exitosa y reconocida, porque ha mejorado la salud del pueblo venezolano en general. Para montarla el gobierno firmó un convenio con Cuba, por el que ingresaron al país más de 30000 médicos cubanos. El personal venezolano, sobre todo enfermeras, entraron como colaboradoras. Hoy 5 años después exigen reconocimiento, a muchas aun les deben 3 años de sueldos, por eso casi todas las semanas las vemos frente al ministerio de salud, de donde dependen ahora, o frente al IVSS(Seguro Social que se encarga de las pensiones); exigiendo sus derechos: salarios caídos, pago de vacaciones, derecho a la jubilación, aguinaldos, etc. El actual ministro de la salud Coronel Jesús Mantilla Oliveros las trató de “amas de casa” revoltosas, mandándolas a sus casas a ocuparse de sus hijos.

También los médicos y dentistas exigen salarios justos, y mejoras en sus condiciones laborales. No hay que olvidar que la inflación en Venezuela es del 50% anual y los aumentos de salario decididos por el gobierno no compensan el aumento del costo de la vida.

Acá presentamos tres textos que reflejan esta lucha.

1) El lavado sindical

Por Gladys Montenegro por SUNTRA–HUC (sindicato)
suntrahuc@gmail.com

La construcción de nuevas estructuras sindicales, es una práctica de moda dentro de sindicatos, federaciones y Confederaciones o Centrales de trabajadores llamados Revolucionarios, con el único fin de evadir las elecciones y así continuar disfrutando de todos los jugosos frutos que les produce el poder Sindical.

A este ejercicio se le puede llamar "lavado sindical", cambiando de aspecto en una sola variante "nueva organización", (solo se cambia el nombre) pero con los mismos protagonistas de quienes diezmaron la Organización de la que hora reniegan, dejándolas en mora y total abandono, han adoptado un nuevo discurso, para convencer a los trabajadores de que ellos son honestos, fieles a la clase trabajadora y que solo dividiéndola seria la solución a todos los problemas, pero los trabajadores sabemos que no es así, pues dentro de seis años los veremos haciendo la misma practica hasta que alcancen sus anhelos.

Amargamente los hechos indicar, que este tipo de dirigentes sindicales desfasados, sólo están batallando por conservar arcaicos privilegios del poder, esgrimiendo como carne de cañón a buenos trabajadores, enseñándoles una actitud burocratizada, que al fin al cabo terminan siendo intoxicados con la misma desvergüenza; cuando el deber ser de un buen dirigente sindical revolucionario, para con los que hacen posible su condición, es velar por el bienestar de los que pagan religiosamente su cuota sindical, en vez de estar generando angustia, zozobra, desconfianza y síntomas de desprotección en la masa trabajadora.

La ambición del poder, la soberbia y el egoísmo es tan grande, que los lleva al divisionismo, si importar que causan un desastre para los trabajadores, cosa se refleja en incalculable en pérdidas económicas, además de pasarse por entrepierna la defensa real de las condiciones laborales.

Los Dirigentes Sindicales deben de tener claro que un sindicalista no muestra honestidad eternizándose en el poder, porque si lo han hecho bien, no deben tener temor a ir a elecciones, además no deben de olvidar que parte de su trabajo es el haber formado de nuevos talentos con una conciencia Clasista bien entrenada, para que los suplanten y no el cerrar las puertas a estos nuevos luchadores combatientes; deben aceptar que todos los trabajadores tienen el derecho a decidir, que no sólo una minoría de trabajadores deben de ser llamados a las urnas electorales, es inaceptable que se deje fuera de juego, a miles de trabajadores de base que realmente son la parte más débiles del ámbito laboral. Este tipo de manipulación exclúyete, deja mucho que desear, pues seria catalogada como una lucha obscena e inmoral entre sindicatos, el intentan a toda costa evitar la presentación de nuevas candidaturas rivales. Esta acción seria una evidente y rotunda muestra que no les interesa la democracia, la pluralidad de opiniones, la presentación de opciones diversas, sino la destrucción al que consideran rival.

El Trabajador tiene el derecho a unas elecciones pulcras, deben ser participe de estas, confiar que están votando por sus representantes laborales y no a sentir una extraña impresión de estar participando en un protocolo ocioso y sin sentido donde solo deciden pocos, que ya esta predeterminado quienes son los ganadores, auto otorgado el poder, para decidir en su nombre, para negociar, firmar e imponer su voluntad a la clase trabajadora. Si la voz de la masa trabajadora no es oída en unas elecciones, si no interesa su opinión entonces, ¿qué utilidad tienen?

Por todo lo antes expuesto los trabajadores de base debemos reflexionar, por que estamos siendo pisoteados por parásitos que se han arraigado en sus mismas raíces solo la voracidad del usufructo del poder, dando salto de talanquera para la creación de nuevos sindicatos, federaciones y Confederaciones o Centrales de trabajadores, ante la denegación de ir a elecciones, eliminando todo derecho a la participación de la clase trabajadora a unas elecciones sindicales transparentes con principios y valores. Esta lucha debemos darla unitariamente todos los trabajadores de base, sin olvidar los principios básicos de un sindicalismo clasista, democrático y combativo, discutiendo amistosamente, de lo contrario seria un retroceso político e ideológico del proletariado, donde la contra–revolución ha estigmatizado al sindicalismo, que no se corresponde en nada con el que ha desarrollado históricamente el proletariado, convirtiendo la clase trabajadora en sumisos dominados por cogollos. Este es el enfoque pobre y mezquino que tienen de la clase obrera, algunos sindicalistas inescrupulosos, pero a pesar de los efectos destructivos que cotidianamente ejerce sobre los trabajadores, afortunadamente aun existen dirigentes sindicales que contamos con su camaradería, solidaridad, compañerismo que están de pie, firmes, por la reivindicación de su dignidad como seres humanos, que muestran igualmente una capacidad para discutir colectivamente, para organizarse, para pensar y actuar junto a la masa trabajadora.

Sin trabajadores no hay Revolución, y sin Revolución no hay Socialismo.

Patria, socialismo o muerte... venceremos

2) Reprimen y encierran a enfermeras de Barrio Adentro en sede
del IVSS por reclamar sus derechos

Anticorrupción Interpelación Popular Organizada (AIPO)
Aporrea, 04/09/08

Caracas.– Las enfermeras de Barrio Adentro del Distrito Capital, que están reclamando sus derechos en las puertas del IVSS están siendo reprimidas en estos momentos por funcionarios de la Policia Metropolitana.

Estas trabajadoras de la salud y miembros de AIPO, informaron se enuentraban protestando de manera pacifica y legítima en las puertas del IVSS, y denunciaron que la policía estaba intentando desalojarlas por la fuerza para impedir que continúen en sus reclamos. Pocos minutos después reportaron que fueron encerradas por los funcionarios en el interior de las instalaciones del Seguro Social, sin posibilidad de salir y sin condiciones básicas para pasar la noche en el lugar, en vista de lo que califican como un "secuestro". Señalan que esto lo que va a servir es para generar un escándalo mayor, que provocará la movilización solidaria de familiares, comunidades y movimientos populares, con el consecutivo daño para la imagen de las instituciones de gobierno, por la conducta de algunas autoridades que en vez de resolver los problemas atendiendo los reclamos, optan por confrontarse con sectores del pueblo. Fresia Ipinza, presente en el sitio y "secuestrada", advirtió que ante este curso de los acontecimientos tendrán que llevar adelante acciones legales y darle a la protesta mayores dimensiones.

AIPO hacen un llamado a las autoridades competentes para que se avoquen urgentemente a resolver esta situación, ya que estas personas están ejerciendo sus derechos y en vez de ser reprimidas deben ser escuchadas por los responsables del IVSS y del Sector Salud.

3) Carta abierta al Comandante Hugo Chávez

Sobre la Violación de los Derechos de Trabajo, Estabilidad Laboral de los trabajadores de Barrio Adentro I y II del Estado Barinas

Por Tivizay Torrealba
tivizay76@gmail.com

Apreciado Comandante amigo:

En el año 2005 se creó CDI "Don Esteban Terán", ubicado en la calle Guzmán Blanco, Barrio Cementerio, Libertad Municipio Rojas Edo. Barinas, este fue reconstruido en la vieja estructura de la Medicatura Comunitaria que data de aproximadamente de 30 años, solo se remodelo las paredes y divisiones, el techo no fue cambiado, para disimularlo le colocaron techo raso. Este cuando llueve se convierte en un colador, lo que hace que se tenga que cambiar de lugar los equipos como electrocardiograma y monitores, además de las camas (4) con pacientes, hay que poner tobos y papeleras por todos lados para recoger las goteras de agua de lluvia, en esta situación llevamos 3 años. La reconstrucción de este CDI estuvo a cargo de la Alcaldía de Rojas, dirigida por el Profesor Orlando Gómez. Esta situación es deprimente, por que esto afecta tanto a los pacientes como a los trabajadores, nosotros sabemos que usted presidente envió los recursos suficientes para que se construyera un CDI, de calidad y digno para sus paisanos. Hemos acudido a diferentes organismos como Alcaldía, PALMAVEN NUDE y gobernación, han asistido, tomando fotos y hasta el momento no hemos tenido solución a esta problemática.

Primero que nada queremos agradecer a usted, por habernos otorgado el Bono decretado por usted para los trabajadores del Sector Salud, no esperábamos menos sabemos que su corazón esta con el pueblo, porque es un hombre de pueblo. Ahora pasamos a informarle una situación que nos aqueja, motivo por el cual solicitamos su intervención.

En nuestro estado contamos con 7 CDI, que cuentan con aproximadamente 140 trabajadores en total, los cuales laboramos por turno rotativo o mixto y 44 módulos de Barrio Adentro I que laboran aproximadamente 80 trabajadores, todos a dedicación exclusiva. Los trabajadores de los CDI firmamos contrato el 14 de diciembre del 2005, mientras que los trabajadores de Barrio Adentro I, no cuentan con ningún tipo de contrato.

Los que contamos con la "dicha" de firmar contrato, le comentamos que este Contrato es totalmente leonino, una muestra de esto es lo que dice la siguiente Cláusula:

CUARTA: dice: EL MINISTERIO se compromete a garantizar los siguientes derechos y beneficios derivado del presente contrato a EL (LA) CONTRATADO(A) que a saber son: la prestación de Antigüedad y sus intereses, vacaciones y bono vacacional conforme lo establece la ley del trabajo vigente y el bono de fin de año cuando se otorgare al personal contratado sobre la base que establezca el ejecutivo nacional.

Para aquellos conceptos que la ley ordene calcular con base a salario integral deberá determinarse el "salario integral" de EL (LA) CONTRATADO(A) no se le aplicara los beneficios contractuales propios de las convenciones Colectivas de trabajo suscrita por EL MINISTERIO ni lo establecido en la ley de estatuto de la función publica por cuanto se considera excluido(a) de su aplicación.

Comandante cuando comenzamos a laboral, entendimos que era algo inédito y que todo comienzo es difícil, pero el caso es que ya han pasado 3 años y nuestra situación laboral es violentada, ya que aun se nos sigue aplicando este Contrato que esta en contradicción con nuestra Carta Magna que dice: Artículo 89. El trabajo es un hecho social y gozará de la protección del Estado. La ley dispondrá lo necesario para mejorar las condiciones materiales, morales e intelectuales de los trabajadores y trabajadoras. Para el cumplimiento de esta obligación del Estado se establecen los siguientes principios:

1. Ninguna ley podrá establecer disposiciones que alteren la intangibilidad y progresividad de los derechos y beneficios laborales. En las relaciones laborales prevalece la realidad sobre las formas o apariencias.

2. Los derechos laborales son irrenunciables. Es nula toda acción, acuerdo o convenio que implique renuncia o menoscabo de estos derechos. Sólo es posible la transacción y convenimiento al término de la relación laboral, de conformidad con los requisitos que establezca la ley.

3. Cuando hubiere dudas acerca de la aplicación o concurrencia de varias normas, o en la interpretación de una determinada norma, se aplicará la más favorable al trabajador o trabajadora. La norma adoptada se aplicará en su integridad.

4. Toda medida o acto del patrono o patrona contrario a esta Constitución es nulo y no genera efecto alguno.

5. Se prohíbe todo tipo de discriminación por razones de política, edad, raza, sexo o credo o por cualquier otra condición.

El caso es que de disfrute de Vacaciones, nos los dan 15 días hábiles y el bono vacacional es de 7 días, es decir que cuando salimos de Vacaciones se nos cancela setenta bolívares Fuerte (70,00 Bs., F), usted presidente se podrá imaginar que este monto, que se nos cancela por un año laboral no nos alcanza para salir con nuestros hijos a vacacionar, como bien lo merecemos después de trabajar tan duro, porque nuestro trabajo lo realizamos con todas nuestras fuerzas y corazón para ayudarlo a construir una Patria Grande de la que tanto hemos soñado.

Por otro lado no se nos cancela los días feriados trabajados, por el contrario cuando lo trabajamos se nos descuenta completo el día por ser feriado violando flagrantemente la Ley Orgánica del Trabajo, los artículos:

Artículo 153. El trabajador tiene derecho a que se le pague el salario correspondiente a los días feriados o de descanso.

Artículo 154. Cuando un trabajador preste servicios en día feriado tendrá derecho al salario correspondiente a ese día y además al que le corresponda por razón del trabajo realizado, calculado con un recargo del cincuenta por ciento (50%) sobre el salario ordinario.

No conforme con que no disfrutamos de ningún tipo de beneficio de las Contrataciones Colectivas, para colmo nunca se nos ha depositado lo correspondiente a nuestra prestación de antigüedad como lo reza la LOT en el Artículo 108. "Después del tercer mes ininterrumpido de servicio, el trabajador tendrá derecho a una prestación de antigüedad equivalente a cinco (5) días de salario por cada mes".

Tampoco se nos cancela el respectivo bono nocturno como lo estipula la Ley Organica del Trabajo en su Artículo 156. "La jornada nocturna será pagada con un treinta por ciento (30%) de recargo, por lo menos, sobre el salario convenido para la jornada diurna.", hemos trabajado por 3 años continuos en horario mixto o rotativo y nos toca 12 horas de trabajo nocturno cada 3 días, esta situación es otro atropello mas que estamos siendo victimas.

Y por ultimo el beneficio de Cesta ticket, solo gozamos del beneficio después del 1er año de servicio, cancelado actualmente a razón de 18,800 diario, los días feriados, sábado y domingo no son cancelados así lo trabajemos. En definitiva nos cancelan este beneficio solo de lunes a viernes. Nos deben los Cesta ticket del 16 de noviembre 2005 al 16 de noviembre 2006, además la diferencia de la unidad tributaria de los años 2007 y 2008 no lo han cancelado.

Presidente amigo, solicitamos su ayuda que se nos arregle nuestra situación laboral y que pronto se otorgue el cargo fijo prometido.

Queremos dejar claro que ninguna situación de esta nos separara de usted, le seguiremos apoyando, reconocemos que esta problemática no es solo de nuestra bella tierra Barinas, todos los trabajadores de Barrio Adentro I Y II, de país entero estamos en las mismas condiciones, pero también sabemos que la contra revolución endógena esta empeñada en que los Venezolanos volvamos atrás como lo dice la Biblia "la cerda bañada vuelve al fango", este no es nuestro caso, creemos firmemente que usted conducirá a nuestro país hacia una justicia Social, donde el pueblo tenga la mayor suma de felicidad posible. Por todas esta convicciones, estamos con usted comandante, Patria Socialismo o muerte, por que de seguro Venceremos.


[1] http://www.socialismo-o-barbarie.org/venezuela/060226_a_entreilusionesydesencantos.htm

Tuesday, June 03, 2008

El trabajo de los negros e indios esclavos

El trabajo de los negros esclavos y de los indios hizo posible la acumulación de recursos que dió origen al capitalismo:

Pero ellos se revelaron desde el principio, en 1553 el negro Miguel y Guiomar con los indios jirajaras fueron de los primeros en revelarse en ese territorio que mas tarde se llamaría Venezuela.

Rodriguez Cardenas dedicó un ensayo a la esposa: de Miguel, «Guiomar deI Dahomey» (1972). «Miguel se puso de pie. Guiomar que estaba enamorada de él, rió como un piano:

Era negra tinta, deI Dahomey, apresada cuando los senos le apuntaban. Maduró atada a la cadena, caminó desnuda y violenta hacia la bodega del barco. Un día amaneció en la cama del capitán con la cintura adolorida. Otro día pisó la costa venezolana y anduvo amarrada, hacia el Oeste. En el cueIlo le sonaban las sartas de hojas de cobre como espigas de maiz»


Rodriguez Cardenas le atribuye a Guiomar, «aquella margarita de ébano que fue Guiomar, la negra rebelde... ». ,haber descubierto y despertado en Miguel un dios africano: «Fue Guiomar quien descubrió que Miguel llevaba un dios Winti dentro de su corazón; un dios de la selva terrible que lo había escogido para morada de su firme brazo. Y cuando se juntaron al abrigo de los caneyes calurosos o entre el vaho maduro de la tierra, ella le comunicó la terrible fe deI amor, de la sed, venganza ... Miguel era el negro Rey, el dueño de Winti que llevaba encerrado dentro de su corazón como en una caja. Y :Guiomar era la reina, desnuda también, como las otras negras, ( Rodriguez Cardenas, 1972: 185).

El negro Miguel y la primera revolución venezolana de Jesus Maria Herrera Salas 2003